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jeudi 6 octobre 2011

UN REQUISITOIRE MOTIVE CONTRE LE FAMEUX "D'APRES" !

Après m’être battu contre le « fabriqué en Normandie », en ce qui concerne les fromages , je suis tout à fait d’accord avec Jacques JULLIARD, éditorialiste à« Marianne » qui , dans le numéro 746, part en guerre contre les œuvres « écrites » d’ « APRES » …

Celui-ci écrit : « … Et je pensais en rentrant dans la nuit que Verdi comme d’ailleurs Mozart, Bellini ou Puccini ou Richard Strauss ont bien de la chance. J’espère qu’ils s’en rendent compte la-haut : la musique que l’on donne à longueur de saison sous leur nom est leur musique, interprétée avec des sensibilités diverses, mais rigoureusement conforme à celle qu’ils ont écrite. Shakespeare, Racine, Tchekohv n’ont pas cette chance. De plus en plus, on les enrôle de force dans les salmigondis dramatiques, où leur rôle se limite à tenir la chandelle. Ils sont devenus de purs et simples prête-noms, destinés à appâter le client, mais sans influence directe sur ce qui se passe sur scène. Il suffit de faire précéder le nom de Skakespeare, Molière ou Tchekhov, d’un « d’après », pour les mouiller jusqu’au cou dans des malaventures où ils n’ont pas la moindre part de responsabilité. Si j’étais roi où dictateur, je ferais bannir de la langue française ce « d’après » qui n’est rien d’autre qu’un passeport pour escrocs. Ces malheureux auteurs, on les « revisite », on les « décape », on les « dépoussière », on les « modernise », pour tenter de les arracher à leur navrante arriération. Ces critiques complaisants et suivistes couvrent de leur autorité déclinante ces débiles turlupinades… »

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