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vendredi 28 octobre 2011

VOUS AVEZ DIT " REVOLUTION" ?

  • Alors, quelle issue ? Pour le moment, il n’y en a pas. La crise disait justement le philosophe italien Antonio Gramscic’est quand le vieux se meurt et que le nouveau ne veut pas naître. Nous sommes dans cet entre-deux .Lors de la grande crise de 1929, on croyait disposer de deux échappatoires « dirigistes » : la gauche se tournait vers le communisme et la droite,vers le fascisme… Déclarait Jacques Julliard dans son éditorial du n° 747 de « Marianne » poursuivant « …Et ne comptons pas sur les économistes oracles qui défilent ces jours-ci sur nos écrans de télévision pour nous proposer des issues. Dans la crise actuelle, ils ont autant de crédibilité que les météorologues qui, au printemps dernier, nous annonçaient sécheresse et canicule. La prétention de l’économie politique à devenir une science prédictive est pour le moment un échec complet. On ne peut que le déplorer.
En somme, au lendemain de l’effondrement du communisme, le  libéralisme absolu, ce vieux machin poussiéreux sorti des armoires de l’économie politique classique, celle de Frédéric Bastiat et de Jean-Baptiste Say, a eu une nouvelle chance : ce fut l’ère Reagan, Thatcher, Bush, Blair. Elle a joué, et elle a perdu. Ce sont naturellement les pauvres qui, comme à l’habitude, vont payer l’addition, sous forme de chômage, de perte du pouvoir d’achat, de réduction de la protection sociale, des faillittes dans les classes moyennes. Les plus riches s’en tireront toujours. On a connu des banquiers ruinés, on n’en a jamais connu de pauvres…

Si le mot n’était pas complètement démonétisé, on dirait volontiers que l’avenir est au SOCIALISME. Non pas, bien sûr, au sens d’appropriation collective des moyens de production ; encore moins au sens de « dictature du prolétariat ». Mais, au sens de reconquête par la collectivité des centre nerveux de décision qui lui ont été dérobés, sous prétexte de libéralisme, par des ruffians et des aventuriers qui ne rendent de comptes à personne.
Car le progrés de l’humanité s’identifie à l’extension du conscient, du volontaire, du concerté, par rapport à l’instinctif, à l’organique, au spontané. Il est temps que, devant l’impuissance des gouvernements, les peuples interviennent dans les domaines où se jouent leurs destinées. Ce triomphe de la volonté s’appelle d’ordinaire une révolution. »

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