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samedi 14 avril 2012

INTERROGEONS-NOUS SUR CHARLOTTE CORDAY ?

Marie-Anne-Charlotte CORDAY d'ARMONT, plus connue sous son nom de prévenue de : "Charlotte CORDAY" n'est pas la jeune fille naïve et faible que l'on présente souvent, cet "ange" qu'on évoque fréquemment.

Qu'on le reconnaisse ou non cette "vierge viking", pure et dure, est la fondatrice du terrorisme moderne


En effet, c'est  le premier être à revendiquer officiellement et surtout froidement la légitimation du crime d'Etat ! et à accepter (et même à revendiquer) son triste sort... (Elle fut déçue de ne pas être lynchée par la foule en délire)


Qu'on s'en rapporte aux faits dont on l'accuse, à son procès et aussi à son attitude devant ses juges ! 
Elle reste notamment convaincue de son "bon droit"

J'aurais prochainement l'occasion de revenir sur son cas et d'écrire "Le second procès de Charlotte Corday"...tant sa personnalité est complexe. 
Elle est à la fois l'héritière du grand Corneille ( Elle est la petite-fille du dramaturge ), la descendante de ces "fiers" vikings et le fruit de son éducation ! Etait-elle dans un état second quand elle a accompli son geste? Bénéficie-t-elle de circonstances atténuantes ?

Son acte et son expérience sont intéressants à de nombreux titres. 
Savez-vous que c'est le personnage de la révolution française qui a suscité le plus de représentations graphiques ?
 ...et que son "crime" est particulièrement "shooking" pour les anglo-saxons ?
Elle prononce en substance cette phrase devant le tribunal révolutionnaire : " Ce n'est pas le crime qui fait la honte...mais l'échafaud !"


Elle n'aimait pas les hommes ( c'est une longue histoire que j'ai l'intention de soumettre à un psy.... mais cette animosité transparaît quand il s'agit des Girondins "réfugiés" à Caen !) et n'était pas non plus "royaliste". 
Elle a choquée les convives de sa cousine, Madame de Bretteville, chez laquelle elle était  provisoirement hébergée à Caen, en refusant de lever son verre à la santé de Louis XVI et en déclarant en substance : "Les rois sont faits pour les peuples mais... les peuples ne sont pas faits pour les rois !"


Elle était Républicaine mais "tendance Corneille"... 
Utopique, elle vivait dans un monde virtuel inventé par son génial aïeul. Elle défendait une "République idéale", faite d'amour, de courage, d'abnégation... la "république romaine" fondée et préservée par le grand Corneille ( ... auteur favori du général de Gaulle...) 
On dirait aujourd'hui qu'elle était victime... de ses lectures... ou de son imagination  !
Pour en savoir plus !

Gérard ROGER
Président-Fondateur du COMITE CHARLOTTE CORDAY.

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