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mercredi 17 juin 2015

                            A L’EXAMEN DE LA DECADENCE ROMAINE !

Plus je constate certains faits actuels et plus je me réfère à la décadence romaine d’occident il y a quelques siècles. Comme quoi, l’histoire du monde ne serait en fait, et malgré ce qu’on en enseigne, qu’un éternel recommencement !

Dans un ouvrage anglais paru à la fin du XIXe siècle et si bien traduit par François Guizot (vers 1820) qui fut Ministre de Louis-Philippe et demeura dans le Pays d’Auge jusqu’à sa mort, il est fait état de la chute de l’Empire romain et de ses conséquences cruciales sur l’équilibre des forces.

Il est question de Rome au début de cette ère et l’auteur essaie de définir les causes de la décrépitude.
Déjà Montesquieu, avant Gibbon, avait essayé de résoudre cette épineuse question qui débouche, après l’éclat, sur un effondrement prompt du système. Les spécialistes en voient la principale cause dans la régénération des pensées spirituelle, politique et artistique du monde occidental.

Le peuple était-il las des exactions  et abus des dirigeants et acceptait de moins en moins les lois  dont il contestait le fondement ? Les mœurs de certaines classes connaissaient-ils un relâchement inacceptable ? L’émancipation de plus riches a-t-elle accéléré le déclin ? Les Politiques étaient-ils accablés par les militaires qui vivaient de plus en plus dans l’anarchie ? Ou tout simplement le monde romain après avoir supplanté les Grecs et connu plusieurs siècles de paix (la « Pax Romana »)et de développement souffrait-il d’un manque évident de culture générale ?... ou tout simplement la conversion au christianisme était-elle la raison principale ?

Montesquieu, parmi les nombreuses raisons de la chute de Rome voyait la crise économique qui frappait la ville au IIIe siècle.
On constate que la population a réagi 
au manque de ressources enregistré par Rome et du déficit d’aide accordé au peuple, bref de la « fracture » entre les dirigeants et multitude !

Ce « déclin » a entrainé celui du monde occidental et nous assistons aujourd’hui à un phénomène similaire qui, si nous n’y prenons pas garde, aura des conséquences néfastes.

Je partage cette opinion, formulée par nos penseurs, que les « valeurs » accumulées par le monde occidental et sa spiritualité seront les « remparts » d’une expansion de l’Europe non pas contre l’Afrique et les pays arabes mais en parfaite intelligence avec ces pays voisins.

Comme disait Malraux en substance : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas ! »


Et qu’on arrête d’accabler la Grèce qui nous a tant donné !

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